AgricultureMultinationales
1 juillet 2008

La politique commerciale européenne viole le droit à l’alimentation au Ghana. Exemple : poulets, tomate.

« On a désespérément besoin d'une rapide aide d'urgence pour réduire la faim et la pauvreté. Malheureusement, les images spectaculaires de la TV cachent souvent les causes structurelles de la faim.

« On a désespérément besoin d’une rapide aide d’urgence pour réduire la faim et la pauvreté. Malheureusement, les images spectaculaires de la TV cachent souvent les causes structurelles de la faim.

Au Ghana les inondations sont d’une nature très différente: là-bas, les morceaux de volaille bon marché de Hollande, de Belgique, de France, d’Allemagne et du Brésil, la purée de tomates d’Italie et de Chine ainsi que le riz des Etats-Unis, de Thaïlande et du Vietnam inondent les marchés et privent les familles des petits exploitants locaux de leur principale source de revenus.

La seule chose sûre, c’est que les inondations d’importations frappent précisément ceux qui sont déjà parmi les plus pauvres du Ghana. Selon l’Enquête sur le Niveau de Vie du Ghana (GLSS en anglais) menée en 1999, 59,4 % des agriculteurs produisant des cultures vivrières sont touchés par la pauvreté, bien plus que la moyenne nationale. 70 % des producteurs de cultures vivrières sont des femmes.
« 

Un rapport intéressant sur le rôle déstabilisateur des importations de tomates et de poulet au Ghana qui provoquent ruine et malnutrition chez les paysans ghanéens.

Avec dans les rôles principaux, l’Union européenne, le FMI, la Banque Mondiale, un Accord de partenariat Economique (APE) et les gouvernants ghanéens.

inondations_devastatrices_final.pdf

Documents joints