Climat-Énergie
19 août 2011

Liste des 21 réacteurs nucléaires français dont nous réclamons la fermeture immédiate

Suite à la catastrophe nucléaire au Japon, dont la gravité planétaire ne cesse hélas de se confirmer et s'amplifier, les Amis de la Terre avaient cosigné en mars 2011 l'appel solennel au gouvernement français : « Nucléaire : nous voulons avoir le choix ».

Le texte intégral de l’appel, avec la liste de ses actuels signataires, est accessible sur le site du Réseau Sortir du nucléaire.

Cet appel exige en particulier « Le renoncement à la prolongation de l’exploitation des réacteurs ayant atteint ou dépassé les 30 ans de fonctionnement ».

Conformément à cette exigence de renoncement à l’exploitation des réacteurs ayant atteint ou dépassé les 30 ans, les Amis de la Terre réclament donc très concrètement, et a minima :

1) la fermeture immédiate et définitive des 21 réacteurs suivants, qui ont déjà tous dépassé l’âge fatidique de 30 ans :

  • Fessenheim 1 et 2
  • Bugey 2, 3, 4 et 5
  • Gravelines 1, 2, 3, 4
  • Tricastin 1, 2, 3 et 4
  • Dampierre 1, 2, 3 et 4
  • Saint Laurent B1 et B2
  • Blayais 1

2) La fermeture rapide des 21 réacteurs ci-dessous, qui atteindront les 30 ans avant la mi-2017, c’est-à-dire en principe avant la fin du prochain quinquennat :

  • Blayais 2, 3 et 4
  • Chinon B1, B2 et B3
  • Cruas 1, 2, 3 et 4
  • Gravelines 5 et 6
  • Paluel 1, 2, 3 et 4
  • Flamanville 1 et 2
  • St Alban 1 et 2
  • Cattenom 1

Déjà mobilisés depuis longtemps contre toute nouvelle construction d’installations nucléaires, les Amis de la Terre soutiennent aussi, dans la mesure de leurs moyens, toute lutte locale visant à obtenir ces fermetures de réacteurs vétustes.

Bien entendu, les Amis de la Terre seront particulièrement attentifs et sensibles à l’intégration de ces fermetures de réacteurs dans les programmes pour la présidentielle 2012 des partis politiques cosignataires de l’Appel solennel, et appellent chacun et chacune à œuvrer en ce sens.

Par ailleurs, le fait que l’âge de toute installation industrielle soit un facteur d’accroissement des risques ne doit pas faire oublier que le réacteur 2 de Three Mile Island et le réacteur 4 de Tchernobyl étaient neufs.

Les Amis de la Terre réclament donc aussi dès à présent une réflexion urgente et publique sur les problèmes de sûreté spécifiques (proximité de la région parisienne pour Nogent, difficultés récurrentes de refroidissement pour Civaux, etc., etc.) posés par chacun des 16 autres réacteurs encore en service du parc nucléaire de l’Hexagone.