arton1116
Climat-ÉnergieFinance
Communiqué de presse25 juin 2013

Mobilisation pour le retrait de la Société générale du projet de centrale nucléaire à Kaliningrad

Lilles, Nantes, Bordeaux, Nancy, Paris, etc – Du 24 au 30 juin 2013, les Amis de la Terre, Attac et le réseau « Sortir du nucléaire » se mobilisent en France et en Europe aux côtés de Banktrack, Ecodefense et autres organisations de la société civile pour dénoncer la participation de la Société Générale au projet nucléaire de Kaliningrad

Par des actions de rue organisées devant les agences de la Société Générale, ils critiquent son caractère irresponsable et lui demandent de se retirer immédiatement de ce projet dangereux, inutile et controversé.

Lilles, Nantes, Bordeaux, Nancy, Paris, etc. – Du 24 au 30 juin 2013, les Amis de la Terre, Attac et le réseau « Sortir du nucléaire » se mobilisent en France et en Europe aux côtés de Banktrack, Ecodefense et autres organisations de la société civile pour dénoncer la participation de la Société Générale au projet nucléaire de Kaliningrad. Par des actions de rue organisées devant les agences de la Société Générale, ils critiquent son caractère irresponsable et lui demandent de se retirer immédiatement de ce projet dangereux, inutile et controversé.

La Société Générale fait-elle preuve d’un engagement responsable dans l’ensemble de ses activités bancaires et financières telle qu’elle s’en prévaut ? Le projet nucléaire de Kaliningrad y répond par la négative : il pose de nombreux problèmes sur les plans techniques et financiers et s’avère très coûteux en matière sociale, environnementale et de droits humains. La Société Générale a pourtant accepté le mandat de structurer le financement export de turbines d’Alstom pour ce projet, avec une potentielle garantie de l’Etat français par la Coface.

Situé dans l’enclave russe entre la Pologne et la Lituanie, ce projet vise à pénétrer le marché européen en revendant l’électricité à ces pays limitrophes qui n’en veulent pourtant pas. En plus des pays voisins, la population locale est également opposée au projet depuis ses débuts. Malgré les intimidations des autorités, ils continuent de dénoncer un projet inutile, coûteux, et très risqué – corruption, étude d’impact environnementale bâclée, non prise en compte réelle du risque d’accident nucléaire ni du traitement des déchets ne sont que quelques uns des problèmes soulevés.

A cela s’ajoutent des difficultés techniques et financières telles que plusieurs banques internationales, telles que la BNP Paribas ou la banque allemande HypoVereinsbank, se sont déjà retirées du projet. Les Amis de la terre appellent donc la Société générale ainsi que la Coface à suivre leur exemple et renoncer immédiatement à le financer ou garantir.

La mobilisation contre ce projet a commencé en avril dernier avec une cyberaction contre la Coface et la Société Générale par plus de 4500 personnes ainsi que l’envoi d’une lettre issue de 94 organisations de 22 pays au PDG de la Société Générale . Vladimir Slivyak, de l’association russe Ecodefense, a ensuite participé en mai à l’Assemblée Générale des actionnaires de la Société Générale à Paris , lors de laquelle il a pu interpeller directement le PDG du groupe, Frédéric Oudéa.

Alors que la France active désormais tous ses rouages diplomatiques pour maintenir ce projet en vie , la mobilisation descend dans la rue. Actions de rue devant l’agence locale de la Société générale, pique-nique/débat ou déambulations sur les places de marché, les groupes locaux des Amis de la Terre, d’Attac et du réseau « Sortir du nucléaire » entendent informer citoyens et clients et les inciter à interpeller la direction de leur banque sur ses financements à l’étranger.

« La Société générale a adopté une politique sectorielle dans le secteur du nucléaire. Bien en deçà de ce qu’on peut attendre d’une banque qui se veut responsable, elle n’est de plus aujourd’hui pas respectée par la banque, comme le prouve le projet de Kaliningrad. Il est grand temps de passer aux actes et de se retirer définitivement de ce projet controversé » conclut Lucie Pinson, chargée de campagne Finance privée/Coface aux Amis de la Terre.

Quelques unes des villes où des actions ont eu lieu :

France :

Nancy : 24-30 juin 2013 – Les Amis de la Terre Meurthe – et – Moselle

Bayonne : 24 juin 2013 – Bizi!

Paris : mardi 25 juin 2013 – Les Amis de la Terre France et Attac

Bordeaux : jeudi 27 juin 2013 – 11h30 – place de la Victoire – Les Amis de la Terre Gironde, Attac 33 et TchernoBlaye

Valence : jeudi 27 juin 2013 – La Réaction En Chaîne Humaine

Lille : vendredi 28 juin 2013 – 12h30 – Société Générale centre ville – Les Amis de la Terre Nord

Crest : samedi 29 juin 2013 – 10h – marché de Crest – Les Amis de la Terre Drôme et Sortir du Nucléaire Drôme-Ardèche –article

Nantes : samedi 29 juin 2013 – marché de Talensac – action des Amis de la Terre Loire Atlantique, Attac, le réseau « Sortir du nucléaire », Greenpeace, Caorre

Tours : samedi 29 juin 2013 – 14h30 – action du réseau « Sortir du nucléaire » – article

Dijon: samedi 8 août 2013 – Les Amis de la Terre Côte-d’Or – articles 1, 2, 3

Russie :

Mourmansk, jeudi 27 juin 2013

Kaliningrad, vendredi 28 juin 2013

Saint-Petersbourg, samedi 29 juin 2013

Nijni Novgorod, date à déterminer

Pologne :

Varsovie, samedi 29 juin 2013

Les actions en France en photos!

Pour en savoir plus sur le projet

Contact presse :

Caroline Prack – 01 48 51 18 96 – 06 86 41 53

Lucie Pinson – 01 48 51 18 98