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31 octobre 2013

Prix Pinocchio – « Quand Veolia promet l’eau potable aux bidonvilles indiens »

La multinationale française Veolia est nominée aux Prix Pinocchio 2013 dans la catégorie "Une pour tous, tout pour moi", pour son implication dans des projets de privatisation de l'eau à Nagpur en Inde. Basta ! et l’Observatoire des Multinationales, partenaires média des Prix Pinocchio, publient aujourd’hui un article sur ce cas.

L’Inde, nouvel eldorado, attire les multinationales de l’eau. Les infrastructures défaillantes rendent difficile l’accès à l’eau courante, et le marché indien est devenu une cible privilégiée pour l’industrie française, et notamment Véolia. L’entreprise a annoncé en fanfare la signature de nouveaux contrats à Nagpur, Delhi et ailleurs. Objectif : redorer le blason de la gestion privée de l’eau. Mais sur le terrain, entre scandales financiers, augmentation des tarifs de l’eau, et conflits avec les résidents et les élus locaux, les firmes françaises semblent retomber dans les travers de jadis. Au point que des élus demandent l’annulation de contrats. Enquête.

« Depuis quelques mois, dans son bidonville de Dharampeth, au centre de Nagpur, Minaj, 54 ans, se sent riche. Elle a l’eau courante, 24 heures sur 24, sept jours sur sept ! Un privilège que n’ont même pas les classes supérieures de Delhi ou de Bombay…. », s’enthousiasmait Paris Match il y a un an. D’autant que cette « révolution », est « initiée par une entreprise française », Veolia en l’occurrence. « Première en Inde : une ville promet l’eau pour tous », renchérissait Le Figaro. Et ce, grâce à la France, ou plutôt à l’un de ses champions en matière de gestion de l’eau ! Quelques mois après la signature par Veolia d’un contrat avec la municipalité de Nagpur, dans le centre de l’Inde, les journalistes qui reviennent de leur voyage de presse, organisé par la multinationale, sont élogieux. Grâce à la gestion déléguée du service de l’eau, les 2,4 millions d’habitants de Nagpur vont bénéficier de l’eau potable courante.

(…) lire la suite sur le site de Basta !

Retrouvez l’enquête intégrale et l’ensemble des sources de cet article sur l’Observatoire des Multinationales.

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