Travail enfant - mines
Multinationales
9 octobre 2014

Travail des enfants : Samsung pris au piège de ses beaux discours

La multinationale coréenne Samsung est nominée aux Prix Pinocchio 2014 dans la catégorie "Mains sales, poches pleines", pour les conditions indignes de travail et l'exploitation d'enfants dans ses usines en Chine.

La situation ne s’arrange pas pour le géant coréen Samsung : l’entreprise est la cible d’une plainte en France pour « pratique commerciale trompeuse ». Elle est désignée par une association de consommateurs britanniques comme l’une des marques les moins éthiques du monde. Elle a été étrillée par l’émission Cash Investigation sur France 2. Elle est nominée aux Prix Pinocchio comme « l’entreprise ayant mené la politique la plus opaque ». A force de promouvoir, publicités à l’appui, un « monde meilleur », sans bannir le travail des enfants dans ses chaînes d’approvisionnement, sa réputation commence à être sérieusement entachée.

Une enquête retentissante de Cash Investigation, diffusée le 4 novembre sur France 2, a démontré à des millions de téléspectateurs français comment leurs smartphones pouvaient être fabriqués par de jeunes filles chinoises de 12 ou 13 ans. Celles-ci travaillent jusqu’à 13 heures d’affilée, y compris de nuit, pour le compte de marques telles que (dans le cas de l’usine visitée par les enquêteurs de Cash Investigation) Huawei, Wiko ou Alcatel. Autant de pratiques théoriquement illégales en Chine, mais qui restent largement répandues parce que cette main d’œuvre docile et bon marché permet de répondre plus facilement aux commandes en flux tendus des donneurs d’ordres.

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