Solidarité avec le peuple palestinien : un appel à l’action et à la justice
Ce lundi 9 juin, nous étions devant le théâtre de Montélimar pour appeler les États, l'Union européenne et l'ensemble de la communauté internationale, à condamner fermement l'interception illégale du navire Madleen et des membres de l'équipage, et à agir concrètement pour la paix.
Les Amis de la Terre agissent pour la protection des êtres humains et de l’environnement. Notre engagement est clair : construire un monde où chaque besoin fondamental — eau, nourriture, énergie, santé, éducation — est respecté pour tous, sans compromettre l’avenir.
À Gaza, ces besoins essentiels sont bafoués. Le blocus humanitaire impose des conditions qui relèvent du génocide : accès à l’eau, à la nourriture, à l’électricité, tout est bloqué. La population est déplacée, souffre, meurt. La situation est insoutenable.
Ce lundi 9 juin, suite à l’interception illégale du navire Madleen par Israël, nous avons manifesté notre solidarité avec le peuple palestinien et dénoncé cet acte inacceptable. Ces moments de rassemblement sont cruciaux pour rappeler que la justice et la dignité humaine doivent toujours primer face à l’oppression.
Honte à Benjamin Netanyahou et à son ministre de la Défense, Israël Katz, qui ont intercepté illégalement l’équipage du Madleen pour l’empêcher de se rendre à Gaza. Cet acte constitue une violation flagrante des droits humains et de la liberté d’ouvrir un passage maritime pour l’aide humanitaire. Il montre, une fois de plus, que ce gouvernement se fiche de la population civile palestinienne et de leur droit à recevoir de l’aide.
Honte également à notre propre gouvernement, qui regarde, blablate sans agir face au génocide en cours. Combien de morts faudra-t-il pour que nos dirigeants prennent enfin conscience de l’urgence et de la nécessité d’intervenir fermement pour faire cesser tous ces crimes de guerre ?
Plus de 55 000 morts, dont 16 000 enfants, des milliers de disparus, des centaines de milliers de blessés… Ces chiffres sont insoutenables et demandent une réaction immédiate et ferme. Ces massacres doivent cesser. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette tragédie.
Notre présence à Montélimar, aux côtés du comité de soutien à la Palestine et d’autres organisations, est un cri d’alarme.
- Il est temps d’agir pour la paix, la justice et la reconnaissance des droits du peuple palestinien.
- Il est temps que nos gouvernements, en Europe comme ailleurs, prennent des mesures concrètes : reconnaître l’État de Palestine, rappeler tous les diplomates afin d’isoler le gouvernement israélien, cesser les échanges commerciaux avec Israël, prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette violence.
Il en va de notre humanité, de notre conscience collective. La paix, la solidarité et la justice ne sont pas des options, mais des impératifs pour un avenir plus juste et plus humain.
