Climat-Énergie

Gaz « naturel », le grand enfumage

Alors que le gouvernement et l’industrie présentent le gaz comme une énergie prétendument « de transition », cette énergie est, tout comme le pétrole et le charbon, une énergie fossile coûteuse et risquée. Parce que la dépendance au gaz fossile n’est pas inéluctable, l’heure est au décryptage d’un grand enfumage et au passage à l’action !

Contexte 

Dans les cuisines, les chaudières, les réservoirs des bus… Le gaz est partout autour de nous et souvent présenté à tort comme une énergie moins dangereuse que le pétrole et le charbon. Avec l’essor du terme de « gaz naturel », celui de « gaz verts » ou de « biogaz » ajoute encore davantage à la confusion. Pourtant, en plus d’être une énergie fossile et donc nocive pour le climat, le gaz est aussi cher, toxique pour notre santé et néfaste pour notre sécurité énergétique. Alors que l’État français s’entête à vouloir nous enfermer dans une dépendance à l’industrie gazière pour les années à venir, il est encore temps d’inverser la tendance et développer les alternatives.

Problèmes

Des impacts sanitaires mal connus

En amont, lors de l’extraction

La production de gaz est responsable de graves problèmes de santé dans les communautés avoisinant les sites d’extraction, en contaminant l’eau ou en émettant des polluants aériens. Le gaz fossile contient en effet des polluants atmosphériques dangereux, associés à des cancers, anémies, troubles neurologiques, malformations infantiles et maladies respiratoires1.

La technique appelée « fracturation hydraulique », utilisée pour extraire le gaz de schiste, est particulièrement émettrice des ces polluants atmosphériques et de méthane, mais elle contamine aussi les ressources en eau et est associée à d’importants risques de cancers, maladies respiratoires et cardiaques, malformations et pathologies mentales, pour les populations vivant à proximité des sites d’extraction2.

Les impacts sanitaires liés à l’extraction et les étapes suivantes affectent particulièrement les communautés pauvres, afro et latino-américaines et les peuples autochtones3.

En aval, lors de la combustion du gaz dans les centrales et à la maison

Un tiers des foyers français cuisinent au gaz. Or, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les enfants qui vivent dans un foyer utilisant une cuisinière à gaz ont 20 % de risques en plus de développer une maladie respiratoire, en raison d’une exposition au dioxyde d’azote à des niveaux supérieurs au seuil préconisé4. En 2023 en France, 150 000 enfants souffraient ainsi d’asthme à cause de cette exposition5. Ces chiffres sont similaires à ceux du tabagisme passif6 !

La quarantaine de centrales à gaz7 réparties sur le territoire français émet aussi des oxydes d’azote. La France fait partie du top 5 des pays européens à en émettre le plus. On estime que les centrales à gaz en Europe sont responsables de 17 % des cancers des poumons et un tiers des cas d’asthme chez les enfants8.

Les chaudières à gaz émettent également ces oxydes d’azote. À Londres, elles en sont désormais la principale source d’émission9 – sans qu’il n’existe de chiffre en France.

Une impasse climatique

Même si le terme « gaz naturel » prête à confusion, le gaz est bien une énergie fossile, au même titre que le pétrole et le charbon. Il émet donc du CO2 à la combustion, mais surtout, il est composé presque exclusivement de méthane, un gaz à effet de serre 84 fois plus puissant que le CO2 sur 20 ans. Or, ce méthane fuit tout au long de la chaîne d’approvisionnement, et ces fuites sont largement sous-évaluées : d‘après des données satellites, elles seraient en réalité 30 % supérieures à ce qui est déclaré par les industriels10. L’industrie gazière a donc une lourde responsabilité dans l’aggravation et l’accélération des dérèglements climatiques. Dans de nombreux cas, et en prenant en compte l’ampleur des fuites de méthane tout au long de la chaîne d’approvisionnement, le gaz peut même avoir un impact climatique pire que celui du charbon !11

D’importants risques économiques

Le prix du gaz est très instable, car il dépend fortement des aléas géopolitiques mondiaux. Ainsi, lorsqu’un évènement géopolitique impacte l’approvisionnement en gaz, ce sont les budgets des ménages qui sont directement impactés. Ce phénomène s’est illustré après le début de la guerre en Ukraine, qui a provoqué une envolée de nos factures énergétiques. La hausse du prix du gaz provoque une réaction en chaîne et affecte le prix du chauffage, de l’électricité, des coûts de production, et donc le prix des biens et services que nous consommons. Cela provoque aussi une augmentation des prix des engrais (les engrais chimiques étant fabriqués à partir de gaz fossile) et donc de nombreux aliments. Continuer de consommer du gaz, c’est s’enfermer dans une dépendance qui nous rend vulnérables aux évènements mondiaux, et donc fragiliser notre sécurité énergétique.

Entre 2016 et 2021, le prix moyen des importations a doublé, puis a encore triplé entre 2021 et 202212. Ces fortes variations se sont traduites par un doublement de la facture de gaz des Français·es entre 2016 et 202513. Les chocs économiques et géopolitiques ont été amortis par plusieurs dispositifs d’aides, qui ont coûté 8 milliards d’euros à l’État14, si bien que plusieurs taxes sur le gaz ont été augmentées pour compenser les dépenses publiques. En bref, la facture n’a été que différée. Seule une sortie planifiée du gaz fossile permettra de protéger le budget des ménages et des entreprises françaises.

Pendant ce temps-là, les entreprises du secteur énergétique engrangent des profits ubuesques : en 2022 puis 2023, Total a battu son record, atteignant 21 milliards d’euros de bénéfices.

Une arme géopolitique aux mains de régimes autoritaires

98 % du gaz consommé en France est importé15, et ce gaz importé provient en grande partie de pays aux régimes autoritaires, coupables de violations des droits humains, comme la Russie de Vladimir Poutine et le Qatar de Tamim ben Hamad al Thani ou dirigés par l’extrême-droite comme les États-Unis de Donald Trump. Acheter du gaz à ces pays, c’est contribuer à financer leurs régimes et mettre la souveraineté énergétique de la France à la merci de leur bon vouloir.

Avant la guerre en Ukraine, la France importait 24 % de son gaz depuis la Russie, une dépendance qu’elle a payé cher – au sens propre comme au figuré. Entre 2022 et mi-2024, la France a versé 9 milliards d’euros à la Russie pour lui acheter du GNL (gaz naturel liquéfié), et a ainsi contribué à financer l’agression russe en Ukraine.

Loin d’apprendre de la douloureuse leçon de la dépendance à la Russie, la France a accru sa dépendance envers un autre acteur politique instable : les États-Unis. Elle dépend désormais à 26 % des États-Unis pour son approvisionnement en gaz (contre 6 % en 2021). Cette dépendance a coûté à la France plus de 3 milliards de dollars sur l’année 2024. Elle nous rend aussi très vulnérables, car Donald Trump se sert de cettee situation pour faire plier l’Europe face à ses caprices, à l’image de l’accord absurde que l’Union européenne a accepté à l’été 2025 : importer pour 750 milliards de dollars de produits énergétiques américains en échange d’une augmentation limitée des taxes douanières.

Quant au Qatar, dont les importations françaises ont été multipliées par 5 entre 2021 et 202316, il n’hésite pas à utiliser notre dépendance pour influencer les politiques européennes : en 2025, le ministre de l’énergie a ainsi menacé de couper les vannes du GNL (gaz naturel liquéfié) qatari si l’Union européenne ne modifiait pas sa directive sur le devoir de vigilance des entreprises17.

Réduire notre consommation de gaz, c’est gagner en indépendance, améliorer notre sécurité énergétique et gagner du terrain sur la scène géopolitique.

Solutions

Réduire la demande en gaz

Aucune alternative n’est miraculeuse, il est impossible de produire suffisamment d’énergie de façon renouvelable pour remplacer la totalité de notre consommation actuelle. Dès lors, il est indispensable de réduire la consommation énergétique.

Cela doit passer par un débat collectif sur les usages à prioriser et les usages dont on peut aisément se passer. Ainsi, alors que 40 % du plastique produit sert à fabriquer des emballages inutiles18, réduire son utilisation permettrait de sensiblement diminuer la consommation de gaz en France, puisque 9 % de la consommation finale est destinée à la fabrication de plastique19. De même, les engrais de synthèse sont fabriqués à partir de gaz et ont une empreinte carbone supérieure à celle de l’aviation commerciale. C’est une raison de plus pour transformer en profondeur le modèle agricole actuel.

Rénover efficacement et déployer les alternatives au chauffage au gaz

Le gaz fossile constitue l’énergie de chauffage principale en France : 36 % des Français·es en dépendent20. En plus de fortement dépendre du gaz, le système de chauffage est inefficace, puisque des millions de foyers ne sont pas en mesure de se chauffer correctement. 5,8 millions de logements sont des passoires énergétiques, soit 16 % du parc résidentiel21. Les factures insoutenables et les problèmes de santé qui en découlent peuvent être résolus par des rénovations complètes.

Pourtant, le rythme des rénovations performantes est beaucoup trop lent, ralenti par l’insuffisance et l’instabilité des aides financières publiques.

Dans la plupart des cas, les pompes à chaleur ou le raccordement à un réseau de chaleur urbain alimenté de façon soutenable sont des solutions adéquates pour remplacer les chaudières à gaz.

Développer correctement les énergies renouvelables

Pour satisfaire la demande restantes en énergie, il est nécessaire de développer la capacité de production d’énergies renouvelables. La France est en retard sur le développement des énergies renouvelables par rapport aux autres pays européens et à ses propres objectifs (22 % de la consommation brute finale d’énergie)22. Pourtant, un système énergétique tendant vers le 100 % renouvelable serait faisable23, à condition de se défaire des logiques centralisées, axées sur les profits, au détriment des écosystèmes et de la biodiversité et au mépris des droits des populations. Parce que les crises climatique, de la biodiversité et de l’eau sont interdépendantes, les projets d’énergies renouvelables ne doivent pas dégrader les forêts, artificialiser des terres, menacer la souveraineté alimentaire ou la ressource en eau. Le développement des énergies renouvelables doit aussi faire l’objet d’un contrôle démocratique et réellement impliquer les autorités et communautés locales.

Organiser la transition pour les travailleur·ses du secteur gazier

Organiser la sortie du gaz fossile dans tous les secteurs de l’économie nécessite d’anticiper la transformation profonde du secteur énergétique, et donc l’avenir des travailleur·ses du secteur gazier. L’emploi constitue un nœud essentiel de la transition énergétique. Bien que celle-ci sera créatrice nette d’emplois24, elle se traduira par des suppressions ou des transformations profondes d’emplois dans certains secteurs, au premier rang desquels le secteur pétro-gazier.

Les travailleur·ses de ces secteurs voués à de profondes transformations en sont conscient·es. Notre enquête auprès des salarié·es du secteur pétro-gazier en 202125 avait révélé qu’une vaste majorité (79 %) des répondant·es se disaient prêt·es à se reconvertir mais rencontraient de nombreux obstacles.

Demandes

01

Rénover les bâtiments et changer les systèmes de chauffage

Il existe de nombreux leviers pour réduire la consommation de gaz dans tous les secteurs. Avec environ 60 % du gaz utilisé pour le chauffage, celui-ci constitue un levier prioritaire. Les communes peuvent jouer un rôle clé dans ce domaine. C’est pourquoi, en plus de moyens financiers suffisants et stables pour la rénovation des logements de la part de l’État, les Amis de la Terre France demandent aux municipalités d’engager des programmes de sobriété, de rénovation de leurs bâtiments publics et de substitution du chauffage au gaz par des alternatives comme les pompes à chaleur, le raccordement à un réseau de chaleur, le solaire ou la géothermie.

02

Engager une politique de transition des travailleur·ses du secteur pétro-gazier

Il est nécessaire de mener une évaluation précise des compétences à l’échelle des entreprises et du secteur, ainsi que des compétences requises pour la transition énergétique afin d’identifier précisément les passerelles existantes et les besoins en formation. L’État doit ensuite lever les nombreux freins à la reconversion, par exemple en assurant l’accessibilité financière des formations ou en mettant en place des dispositifs permettant d’anticiper la transition. Enfin, pour obtenir une vraie stratégie de transition de la part de chaque entreprise, l’État doit exiger des conditionnalités écologiques et sociales pour les aides publiques.

03

Planifier la décroissance des infrastructures gazières

La France dispose de capacités d’importation de gaz largement suffisantes pour satisfaire sa demande actuelle et future, qui doit décroître. En conséquence, l’État doit planifier la décroissance de ces infrastructures, avec des plans de fermeture ou de transition des terminaux d’importation, accompagnés d’un plan de reconversion qui soit socialement juste et concerté avec les salarié·es. L’État doit également analyser la nécessité de décroître le réseau de distribution de gaz dont les coûts fixes risquent de faire exploser les prix du gaz. De même, la réduction du nombre de centrales à gaz en activité en France doit être planifiée pour ne garder que celles strictement nécessaires à la production pour satisfaire les pics de consommation en cas d’hiver froid.

04

Réduire la dépendance à des régimes autoritaires

L’État doit également mettre en place une politique d’approvisionnement plus soucieuse des risques climatiques et géopolitiques, en commençant par s’opposer à la signature de contrats d’importation de long terme. Ceux-ci permettent d’une part la mise en service de nouveaux projets d’extraction et d’exportation incompatibles avec la lutte contre le réchauffement climatique, mais verrouillent également la France dans sa dépendance au gaz pour les décennies à venir. L’État doit également veiller à l’application de l’interdiction des importations russes à partir de 2027. Enfin, la France doit faire pression auprès des autres pays membres de l’Union européenne pour mettre fin au mémorandum sur l’importation de gaz israélien signé entre l’UE, Israël et l’Égypte en 2022.

Notes
3

Fumes Across the Fence-Line: The Health Impacts of Air Pollution of Oil & Gas Facilities on African American Communities, NAACP (National Association for the Advancement of Colored People), novembre 2017

5

European Public Health Alliance, Clasp, “Exposing the Hidden Health Impacts of Cooking with Gas”, janvier 2023.

7

La France compte 17 centrales à gaz pour la production d’électricité (parfois aussi de chaleur) injectée sur le réseau, mais il existe aussi de nombreuses centrales de production associée à des sites industriels. Voir la base de données de la coalition Beyond Fossil Fuels.

8

Health and Environment Alliance (HEAL), « False fix : the hidden health impacts of Europe’s fossil gas dependency », Mai 2022.

9

National Center for Atmospheric Science, « Gas boilers now the top source of air pollution in central London », Avril 2025.

11

Robert W. Howarth, The greenhouse gas footprint of liquefied natural gas (LNG) exported from the United States, Energy Science & Engineering, Octobre 2024.

12

Calcul des Amis de la Terre à partir des données du Service des Données et Études Statistiques du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Transition Écologique. Bilan énergétique de la France 2024.

15

Calcul des Amis de la Terre à partir des données du Service des Données et Études Statistiques du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Transition Écologique. Bilan énergétique de la France 2024.

16

Ibid.

20

Service des Données et Statistiques (Statistique publique de l’énergie, des transports, du logement et de l’environnement), Les énergies de chauffage des ménages de la France métropolitaine, 28/10/2024

21

Service des Données et Statistiques (Statistique publique de l’énergie, des transports, du logement et de l’environnement), « Tableau de suivi de la rénovation énergétique dans le secteur résidentiel », 21/03/2025.

22

Réseau Action Climat, « Observatoire Energie-Climat – édition 2024 », septembre 2024.

23

Selon des scénarios de RTE (2020), l’ADEME (2022) et négawWatt (2022)

24

Secrétariat Général à la planification écologique, « Stratégie emplois et compétences pour la planification écologique », février 2024. Voir également ADEME, « Les effets de la transition écologique sur l’emploi », juillet 2022.

  • 23 Fév 2022

    La parole aux salarié·es du secteur pétro-gazier

    Aux côtés de l’Institut Veblen et de l’Institut Rousseau, les Amis de la Terre France ont mené une étude inédite auprès de travailleur·ses du secteur du pétrole et du gaz en France. Les résultats de l’enquête révèlent une prise de conscience croissante des dérèglements climatiques et une forte volonté de reconversion. Pour cela, l’État doit anticiper la transition de tout le secteur, de façon concertée avec les travailleur·ses.

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