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Groupe localLes Amis de la Terre Savoie28 août 2015

PAS D’ARGENT POUR LE NUCLEAIRE, PAS D’ARGENT POUR EDF !

Cet appel initié par la coordination STOP-BUGEY (dont les Amis de la Terre en Savoie font partie), et par SDN73 en Savoie, peut être distribué tous azimuts pour convaincre un maximum de personnes de ne plus alimenter financièrement l'industrie nucléaire et donc de quitter EDF/AREVA pour un fournisseur d’électricité produite à 100% par des énergies renouvelables. http://www.stop-bugey.org/on-en-parle/pas-dargent-pour-le-nucleaire-pas-dargent-pour-edf/

Pourquoi faut-il arrêter la centrale du Bugey, celle de Fessenheim et toutes les autres?

L’industrie nucléaire prouve en permanence qu’elle est catastrophique pour les générations actuelles et pour celles à venir. Le 14 avril 1984, la fusion du cœur du réacteur N°1 de la centrale du Bugey avait été évitée de justesse suite à une perte d’alimentation électrique.
La production d’électricité nucléaire n’est pas économiquement viable sans subventions massives et conduit à la ruine. L’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) estime que le coût d’un accident majeur (par exemple dans un des 4 réacteurs de la centrale du Bugey) pourrait aller jusqu’à 760 milliards d’euros.
L’industrie nucléaire menace la démocratie. EDF et AREVA sont des « états dans l’état » qui imposent leurs méfaits, partout où ils sont présents (France, Angleterre, Kazakhstan, Niger, etc.), par le pouvoir de l’argent et avec l’aide de dictateurs s’il le faut.

Que font les « autorités » (gouvernement, Autorité de Sûreté Nucléaire, EDF) ?

La loi de « transition énergétique » fixe un objectif de réduction de la part du nucléaire, dans la production d’électricité, de 75% actuellement à 50% à l’horizon 2025. Mais elle ne comporte aucun calendrier de mise à l’arrêt définitif des réacteurs nucléaires, ni à la centrale du Bugey, ni ailleurs.
Pire, l’Etat nucléaire impose l’irréversibilité en construisant un nouveau site de stockage de déchets nucléaires (CIGEO à Bure en Champagne) et en doublant les capacités de l’installation d’entreposage de la Hague exploitée par AREVA. A la centrale nucléaire du Bugey une véritable « plaque tournante » des déchets nucléaires français (ICEDA) est en construction.
Et l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), qui fait semblant d’être ferme, autorise en permanence l’insécurité nucléaire (par exemple en permettant la poursuite de l’exploitation du réacteur N°5 de la centrale du Bugey jusqu’en 2022, alors que l’enceinte de confinement n’est pas étanche).

Que pouvons-nous faire, nous citoyens et consommateurs d’électricité ?

Les alertes au pouvoir politique, l’interpellation des élus, les recours juridiques, sont des actions nécessaires mais qui se heurtent en permanence au pouvoir de l’Etat nucléaire.

Chaque abonné au réseau de distribution publique d’électricité peut par contre couper immédiatement les vivres à l’industrie nucléaire, en choisissant un des 5 fournisseurs d’électricité produite à 100% par les énergies renouvelables et identifié sur le site public http://www.energie-info.fr/Comparateur-et-outils
Leurs offres diffèrent par les tarifs mais aussi par les services proposés, par l’effort plus ou moins
important d’investissement dans les énergies renouvelables locales et enfin par la structure du capital
et le mode de gouvernance des entreprises.
Les fournisseurs sont également en mesure de proposer le tarif de première nécessité.

Trois grandes catégories de fournisseurs existent :

– l’entreprise coopérative ENERCOOP (http://www.enercoop-rhone-alpes.fr ou http://www.enercoop.fr), dont les clients peuvent devenir coopérateurs, qui
achète directement à des producteurs indépendants répartis sur tout le territoire français et qui investit dans le développement des énergies renouvelables,

– les groupements d’entreprises locales de distribution (ENALP http://www.enalp.fr, ENERGEM http://www.energem.fr, etc.), dont les
actionnaires sont à la fois publics (collectivités locales) et privés, qui sont à la fois producteur
et fournisseur d’électricité, et dont les offres sont orientées vers les clients proches des lieux
de production,

– autres fournisseurs privés indépendants d’EDF.

Chacun peut donc trouver un fournisseur à son goût.

Autre action possible : produire une partie de sa consommation d’électricité en s’équipant d’une
installation photovoltaïque ou de « cogénération » d’électricité et de chaleur.
Des technologies existent désormais pour produire localement de l’électricité à un coût moindre que
l’électricité distribuée par le réseau électrique public. L’électricité produite est entièrement consommée
sur place et il n’y a aucun contrat spécifique ni complication administrative à gérer.
Investir dans ce type d’équipement c’est réduire sa consommation d’électricité issue du réseau, faire
des économies, réduire l’argent qui va à EDF, via sa filiale ERDF, pour le nucléaire.

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