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Groupe localLes Amis de la Terre Midi-Pyrénées27 février 2018

Le projet de réfection d’une route privative et…

Le projet de réfection d’une route privative et de création de stationnements initié par Airbus se situe dans un des derniers espaces boisés bordant le Canal du Midi à Toulouse où en 2006-2008, déjà, s’étaient élevées de nombreuses voix contre le pont de la LMSE.

Les deux parcelles (8000 m² en tout) entourées de blanc sur la photo aérienne sont en passe d’être artificialisées : destruction d’un humus riche par creusement en profondeur, remplissage, bitume et dalles de gravier. D’où les pelouses, les bosquets et les buissons naturels rasés ainsi que 29 arbres et arbustes abattus.

La route et les parkings (70 places) artificialiseront une bande de 11 mètres de large le long du Canal, isolant le bois du CNRS de la Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique du bois de Pouciquot (voir photo). C’est un moyen efficace pour faire chuter la biodiversité de l’ensemble du fait de la diminution des échanges par fragmentation de l’écosystème.

Une fois la voie élargie et ouverte à la double circulation, le flux de voitures augmentera à 600 véhicules par jour dans un premier temps (et dans l’avenir ?). Beaucoup de coureurs à pied fréquentent les lieux et la qualité de l’air ne sera plus la même près d’une route passante que près d’un bois, quoi qu’en dise l’étude d’impact.

Cette partie du canal éloigné des grands axes de circulation est beau, calme (quoi qu’en dise l’étude d’impact) et bienfaisant pour tous les toulousains qui viennent s’y promener. Ils peuvent sortir de la ville en y venant à vélo sans rencontrer d’automobiles et méritent certainement mieux qu’une politique du tout pour la voiture !Retour ligne automatique
Le collectif de l’Observatoire Midi-Pyrénées tente toujours, accompagné d’une aide juridique, de faire arrêter les travaux, tandis que les panneaux, banderoles ainsi qu’une pétition témoignent de l’opposition des usagers.

Pas indispensable, ce projet est néfaste à la fois du point de vue de la santé publique, de la biodiversité et de la nécessaire réduction des gaz à effet de serre.