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Groupe localLes Amis de la Terre Val d'Oise13 novembre 2010

Le Val d’Oise classé lanterne rouge des départements français en matière d’environnement par « La vie »

Bien sûr tout classement est discutable et celui-ci ne déroge pas à la règle. Il n’empêche, notre département n’est pas à la fête en matière d’environnement. Quelque soit l’échellon politique, le mode de développement privilégié demeure celui des années soixante dix, très loin d’une "société soutenable" qu’il est urgent de mettre en oeuvre pour relever les défis qui nous attendent. Les premiers à en faire les frais sont évidemment les moins favorisés socialement.

Le chantier de l’avenue du Parisis à Gonesse

Revue de détail :

  • Roissy CDG : au mépris des populations locales, les pouvoirs publiques persistent à favoriser coûte que coûte l’hypercroissance de Roissy. Des revendications de bon sens comme le plafonnement du nombre de vols ou l’arrêt des vols de nuit ne sont même pas écoutées.
  • les transports terrestres : l’urgence commenderait de mettre tous les moyens disponibles à l’amélioration des transports en commun du département. Las, le Conseil Général continue de porter à bout de bras des projets routiers et autoroutiers comme le BIP, gouffre financier et générateur de nuisances supplémentaires.
  • les déchets : de nombreux points noirs dans la gestion des déchets subsistent dans le Val d’Oise. Tri puis compostage propre des déchets fermentescibles , redevance incitative,… permettraient à nos collectivités de prendre une longueur d’avance et de servir de vitrine aux autres départements. Mais il n’est malheureusement pas question de changer les mauvaises habitudes…
  • gestion des espaces : à quand une gestion raisonnées de nos espaces agricoles et naturels ? Ces derniers se réduisent pourtant comme peau de chagrin sous le bitume de ZAC dont l’impact positif en termes de création nette d’emplois est loin d’être prouvé.

Il ne faut cependant pas céder au désespoir. L »’éco-département », nous y croyons à condition qu’on joigne la parole aux actes et que tous les acteurs politiques aidés des acteurs sociaux et associatifs se prennent par la main pour réfléchir à un autre type de développement plus juste et plus soucieux de l’avenir.

13 novembre 2010