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Groupe localLes Amis de la Terre des Landes3 juillet 2022

L’Europe ne financera pas le GPSO

L'Europe ne financera pas le GPSO ce GPI2 n'en fini pas d'agoniser. L'histoire d'un vieux Duc qui n'arrive pas à sortir du modèle des trente glorieuses de son enfance.

Voici notre communiqué de presse que nous avons aussi envoyé à l’ensemble des élus landais qui ont pris part aux divers votes sur le financement du GPSO

 CP

Les Amis de la Terre des Landes avaient une fois de plus raison. Nous avons toujours considéré comme très hypothétique la promesse de financement européen du GPSO à hauteur de 20 %. Ainsi, le 29 juin 2022, les états membres de l’UE, n’ont pas retenu la demande de financement du projet de LGV GPSO dans le cadre du mécanisme d’interconnexion européen MIE. Rappelons que le MIE est l’instrument de financement de l’UE pour les investissements stratégiques de transport en Europe.
Ce refus met en difficulté les doux rêveurs du Duché d’Aquitaine et du Comté de Toulouse.

Il est important de rappeler que nos élus territoriaux, en signant début 2022 les différentes versions du protocole de financement du GPSO, se sont engagés solidairement à compenser les éventuelles défaillances. Les collectivités assumeront donc seules ces 20 % de financement manquant. Une majorité de nos élus locaux, privilégiant l’obéissance aveugle à la lecture des dossiers, vont ainsi contraindre leurs habitants et les contribuables à financer ces 2,1 à 2,8 milliards d’€ manquants (suivant les sources).

De nouveaux appels à projet peuvent être remis en septembre auprès de l’Union Européenne. Compte tenu des arguments avancés par la présidente de la commission transport « Nous n’avons pas retenu le projet de nouvelle ligne à grande vitesse GPSO. Il nous a semblé que des alternatives, fondées sur les lignes existantes, permettraient de diminuer fortement l’empreinte environnementale du projet et seraient plus utiles à la mobilité quotidienne des habitants.  » , il semble raisonnable de penser que ce projet ne sera jamais financé par l’Europe.

Nous estimons que l’état doit abandonner le projet GPSO et le réorienter vers une modernisation et une rénovation exigeante des lignes ferroviaires existantes Ceci en particulier après la décision de SNCF Réseaux imposée par l’état de ne plus entretenir que Paris Hendaye, et Bordeaux Toulouse si nous en croyons Renaud LAGRAVE vice président du Conseil Régional en charge des transports [1].

Le temps des Grands Projets Inutiles et Imposés GPII est révolu. Il est plus que temps de se préoccuper de la mobilité de tous.

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