Ce que nous demandons

Le renouvellement complet du contrat de la restauration collective de la ville pour 2023.
Si la municipalité ne reprend pas en main la restauration scolaire, ce qui lui donnerait plus de latitude, elle doit être ambitieuse dans les exigences : celles-ci doivent permettre un vrai pas en avant vers une alimentation soutenable, allant dès maintenant au-delà des exigences de la loi.
• 30 % de produits bio en valeur (donc pas seulement les légumes et féculents)
• Des repas végétaux deux fois par semaine (et si possible un choix quotidien de substitution)
• Une publication régulière des taux de gaspillage avec un objectif de baisse de 50 % sur quelques années
• La fin des emballages plastique comme demandé par la loi
• L’achat d’une partie des approvisionnements via des partenariats directs entre la municipalité et des territoires proches, pour susciter de nouveaux projets de production maraîchère.
• Des animations pédagogiques pour montrer qu’en alimentation tout se tient : la santé humaine et celle de la planète.

UNE SEULE SANTÉ !

NOUS VOULONS DES CANTINES SOUTENABLES

Qu’est-ce qu’une cantine soutenable ?

Des repas savoureux et équilibrés, avec :

• Plus de bio
• Plus de menus végétaux
• Moins de gaspillage
• Aucun emballage plastique
• Plus de produits locaux
• Et enfin une éducation à l’alimentation soutenable pour les enfants

Pourquoi ?

Pour la santé de nos enfants :

• Les emballages plastiques sont reconnus perturbateurs endocriniens
• Nous mangeons trop de viande et de produits animaux, pas assez de légumes
• Plus de bio pour moins de pesticides dans l’assiette et dans la nature

Notre assiette peut changer le climat :

• L’alimentation émet 22 % des gaz à effet de serre sur notre Territoire 1
• Les produits animaux représentent la grande majorité de ces émissions
• Ceci est encore accru par le gaspillage

Pour encourager une agriculture proche et de qualité avec

• Des produits de saison
• Une rémunération juste des agriculteurs
• Moins de dépendance à des ressources lointaines

Aujourd’hui, qu’est ce qui se fait ?

La loi Egalim de 2018 pose déjà des exigences :

• 50 % de produits avec des signes reconnus de qualité, dont 20 % de produits bio (% calculés en valeur)
• Un repas végétarien par semaine et un plan de diversification des protéines
• Fin des emballages plastique avant 2025
• Un état des lieux du gaspillage alimentaire…

Il faut aller plus loin :

• La convention citoyenne pour le climat a demandé un choix quotidien de menus végétariens, ou davantage de repas végétariens par semaine
• Notre Territoire VSGP, notre Département reconnaissent le poids de l’alimentation dans leur empreinte   climat et doivent agir en conséquence 1

Il faut mieux appliquer la loi Egalim, et aller plus loin :

• Les produits bio sont calculés seulement en nombre d’ingrédients
• Le bilan du gaspillage n’est pas connu
• Les menus comportent du poisson environ deux fois par semaine, c’est trop (aucun label de pêche durable n’est compatible avec une forte consommation), également trop de viande rouge, et pas assez de menus intégralement végétaux

Le concept d’«Une seule santé» est promu par la FAO,  et l’Organisation mondiale de la santé et reconnaît le lien entre la santé des humains et celle de la faune et des écosystèmes.

Le Covid19 est une illustration de cette interdépendance.

Nos pratiques doivent changer, pour nous-mêmes et pour les générations futures. C’est vrai pour chaque famille, c’est encore plus vrai pour nos instances publiques !