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Groupe localLes Amis de la Terre Côte d'Or4 novembre 2025
Pétition : « STOP aux publicités toxiques sur le mobilier urbain dijonnais ! »
La publicité, ce moteur de notre société de surconsommation. Et quand celle-ci s'affiche sur les abribus pour promouvoir des produits toxiques pour la planète, impossible d'y échapper. Vous ne trouvez pas ça normal ? Alors signez notre pétition.
Contexte La publicité est le principal moteur de notre société de sur-consommation de produits en tous genre. La publicité est partout: journaux, télévision, radio, internet, boîte aux lettres… Dans certains cas, il est possible de l’éviter en choisissant ses médias, en utilisant un bloqueur de pub sur internet ou encore grâce aux auto-collants stop-pub sur nos boîtes aux lettres. Mais quand la publicité s’affiche sur les panneaux publicitaires dans les rues, personne ne peut y échapper. Pourtant ce n’est pas une fatalité ! Dans la métropole dijonnaise, c’est à François Rebsamen, président de Dijon métropole,d’agir.
Petit historique
22 octobre 2022 : fin du contrat de 15 ans pour la gestion des publicités sur les abribus entre Dijon Métropole et la société Clear Chanel, aujourd’hui devenu Cityz Media. À partir de cette date, Dijon aurait dû cesser d’être la vitrine des multinationales incitant sans cesse à la surconsommation, participant ainsi à protéger l’environnement et à respecter la liberté de réception de ses citoyen·nes, ne souhaitant pas être soumis à l’invasion de la publicité dans les espaces publics.
Du pognon au détriment de l’écologie, des liens sociaux et de l’économie locale
Si François Rebsamen veut tant de publicité dans nos rues, c’est avant tout une question de pognon. Selon nos informations, cette situation rapporterait (conditionnel, F. Rebsamen refuse toute transparence) environ 800 000€ par an à la métropole. Une somme conséquente, mais à relativiser car cela correspond à 0,17% du budget de la métropole. Un choix purement politique donc !
Quelques exemples de situations
Une hypocrisie manifeste ! Alors que Dijon se veut capitale de la gastronomie, que voit-on au quotidien ? Des publicités pour des enseignes américaines de la malbouffe. Une hypocrisie manifeste !
Une incohérence totale !
– Alors que nos élus disent vouloir sensibiliser face à l’alcoolisme, des publicités pour du whisky, de la vodka et autres bières industrielles sont visibles partout, notamment à proximité des écoles, collèges, lycées et université.
– Alors que certaines de nos banques françaises sont championnes pour bousiller le climat en finançant des entreprises extrêmement polluantes, ces mêmes banques s’affichent sans problèmes dans nos rues, dans une ville qui s’autoproclame « référence écologique européenne ». Un mépris du local !
– Alors que Dijon ne cesse de dire qu’elle fait la promotion de l’économie locale, ce ne sont qu’environ 5% d’entreprises locales qui sont visibles. 95% sont des entreprises nationales ou internationales dont beaucoup sont bien connues pour faire de l’évasion fiscale…
Il en est ainsi pour les publicités pour les appareils numériques, dont les téléphones portables, pourtant extrêmement polluants; pour les voitures, ce qui participe à ce que nos élu.e.s échouent à promouvoir les déplacements à vélo; pour les vêtements, dont Shein, avec ses coûts environnementaux et humains.
Notre demande
Nous demandons un affichage uniquement réservé aux :
– associations locales, à proximité des abribus. Un bon moyen pour elles de se faire connaître et créer du lien social dans les quartiers.
– aux commerçants et artisans locaux. La possibilité de se faire connaître pour un prix réduit et soutenir uniquement l’activité économique locale. L’affichage publicitaire par les commerçants et artisans locaux sera soumis à autorisation après rédaction d’une charte co-rédigé par les différents acteurs (élu.e.s, associations écologiques, associations de commerçants,…). Une charte où sera définie quels types d’annonceurs et quels produits pourront être acceptés.
Ce peut être aussi l’occasion de mettre en place notre projet « aubettes », des abribus uniques au monde qui donneront envie d’attendre le bus. Un projet que nos élu.e.s refusent désespérément de considérer.
Destinataires de la pétition
Cette pétition est destinée à François Rebsamen, président de Dijon métropole et Nathalie Koenders, maire de Dijon, les deux principaux élu·es décisionnaires ; deux élu·es qui s’obstinent depuis des années à refuser toute discussion sur le sujet.