
Un World café sur la réouverture de la Bièvre dans le parc Heller
Face au projet majeur de renaturation de la Bièvre dans le parc Heller d’Antony, ATVB, avec l’association La Vie Nouvelle, a décidé de lancer un processus de concertation et de discussion. Nous avons organisé un « world café ».
Les points forts qui en ressortent : les avantages de la renaturation pour la biodiversité sont bien perçus, mais des précautions seront nécessaires ; il faudra protéger le parc d’un aménagement excessivement commercial (animations payantes, guinguette) ; compenser les prairies et espaces verts de loisir perdus par de nouveaux espaces verts dans la ville ; et beaucoup d’information sera nécessaire, ainsi qu’une concertation sérieuse sur le réaménagement du parc.
D’abord, « World café », qu’est-ce que c’est ? Il s’agit de dialogue et de partage de connaissances sous forme de discussions par petits groupes tournants puis une présentation du fruit des échanges.
Notre world café a pris place dans la « semaine de l’eau », au mois de mars de cette année. Il s’est déroulé dans une salle consacrée à une exposition sur la Bièvre à la médiathèque Anne Fontaine. Il a réuni une trentaine d’Antoniennes et d’Antoniens.
La renaturation de la Bièvre en elle-même est en fait le premier volet d’un « double-projet » qui comporte aussi le réaménagement du Parc Heller.
La renaturation répond aux exigences de la loi sur l’eau. Il s’agit de remettre à l’air libre la rivière, actuellement enterrée, sur quelque 700 mètres et d’aménager des méandres, des berges en pente douce, afin de mieux gérer les crues. Ce projet est mis en œuvre par la MGP (Métropole Grand Paris), ce qui conduit la municipalité d’Antony à repenser l’aménagement du Parc Heller.
La renaturation de la Bièvre, prévue pour 2027, est défendue de longue date par des associations et déjà mise en œuvre dans d’autres communes, dont Igny, ville voisine. Dans notre contexte urbain très bétonné, elle peut représenter un vrai atout pour la biodiversité, la lutte contre le réchauffement climatique et la gestion des crues.
Sur le réaménagement, on sait très peu de choses en termes de dates mais aussi de contenu, et vu le rôle majeur du parc, les citoyens se posent beaucoup de questions.
Les personnes présentes ont pris plaisir à débattre ensemble du projet, et ont présenté des propositions intéressantes. Cela démontre tout l’intérêt d’une co-construction pour aboutir à un projet urbain repensé.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire la synthèse des échanges ci-jointe.